Histoires et récits, Mes chroniques de San Francisco

Mes chroniques de SF / J-1

Dans le cadre de l’Executive MBA nous faisons trois voyages à l’étranger qu’on appelle des « study tour ». En mai 2018 nous sommes allés en Chine, en janvier 2019 nous irons à Londres et aujourd’hui nous décollons pour San Francisco où nous resterons une dizaine de jours. A cette occasion je vais me consacrer à « Mes chroniques de San Francisco » au gré de mon séjour sur place.

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Littérature étrangère, Livres

« La Femme à part » de Vivian Gornick

Ici, le temps accordé à la contemplation est grand. C’est rare d’entendre une parole dans ce sens à notre époque qui roule à toute berzingue. Le temps d’être chez-soi, de l’observation. La réflexion qui ne peut que se déployer dans l’inaction active. Il y a de la douceur dans tout ça, comme un fil de coton qu’on déroulerait lentement. Mais ça n’empêche pas le caractère bien trempé de Vivian Gornick de venir nous titiller !

Littérature française, Livres

« Le Sillon » de Valérie Manteau

Il s’appelait Hrant Dink, et ce n’est pas facile à prononcer. Salement abandonné par ses parents alors qu’il était tout minot il est devenu journaliste. Il a fait de la vérité sur le massacre perpétré à l’égard des Arméniens et sur le sort qui leur est réservé, son combat. Au péril de sa vie, car tué en pleine rue stambouliote en 2007.

Littérature étrangère, Livres

« Le Monarque des ombres » de Javier Cercas

La guerre a ceci de terrible qu’elle réduit ceux qui la font à des quantités : de morts, de survivants, de blessés, d’exilés. La guerre civile a ceci de terrible qu’elle ramène tous les enjeux au même plan : politique nationale, rivalités locales et vengeances personnelles.

Littérature étrangère, Livres

« La Jungle » de Upton Sinclair

Mare de sang à hauteur du genou, accidents qui laissent amputés, vapeurs chimiques qui rendent malades, cadences infernales à tenir, oreilles qui gèlent en hiver, ouvriers qui chutent dans la cuve à pâté devenant eux-mêmes de la chair à pâté qui sera conditionnée dans de jolies boîtes de conserve qu’on retrouvera bientôt sur les rayons des épiciers, à moins que les rats qui grouillent de partout ne se chargent de leurs dépouilles…