Un jour d’avril j’achète une crème à appliquer avant la crème que je possède déjà, appelons-les 1 et 2. Je suis tout excitée à la perspective de pouvoir déposer sur mes joues 1 avant 2. J’ouvre le meuble de la salle de bains et là, stupeur, 1 n’y est pas. Je regarde dans un autre meuble, rien. Je ne comprends pas, je suis pourtant sûre d’avoir acheté 1. Pourvu que je ne l’aie pas jeté avec le recyclage, car exceptionnellement je suis descendue au sous-sol pour jeter le recyclage, d’habitude je triche, je le jette dans l’immeuble voisin car j’ai trop peur d’aller au sous-sol, mais la veille je me sentais pleine de courage. Mais aujourd’hui, ce n’est plus possible, je ne serai pas capable de redescendre au sous-sol. Tout en me tartinant de 2, je réfléchis – où a bien pu passer 1 ? Je jette un œil derrière le lave-linge, nada (je commence à glisser des mots en espagnol de-ci de-là car cet été je vais faire une randonnée en Espagne). Et si je l’avais oubliée à la parapharmacie ?, me dis-je tout en rouvrant le meuble de salle de bains et là, je vois 1, en plein milieu, dans son beau flacon tout neuf. Je suis tellement contente d’avoir retrouvé 1 que je m’en tartine par-dessus 2. Un autre jour d’avril je cherche méticuleusement le bouchon de la bouteille de lessive, je ne comprends pas où il est passé, je me résigne à ce que la bouteille reste ouverte quand je constate que le bouchon est à sa place, vissé à la bouteille.

En tant que cycliste, j’estime être en droit d’exiger des autres cyclistes qu’ils conduisent aussi bien que moi. Quand je vais au travail j’aime bien rouler à côté d’un cycliste qui met de la musique à fond avec son ghetto blaster accroché au panier, mais pas si la chanson est de Michel Delpech, le matin, j’aime bien un bon gros rap bien dégueulasse. Le reste du temps j’éprouve un plaisir malicieux à klaxonner les piétons en infraction. Un soir, sur le boulevard Saint-Germain, à un feu rouge, je m’arrête (ouf). Le cycliste devant moi ralentis puis se relance alors que des piétons sont sur le point de traverser, une cycliste derrière moi lui crie « C’est rouge ! » Il en perd l’équilibre et manque de tomber, il essaie de se redresser mais ce n’est pas facile car il mange un biscuit en même temps, puis il recule et je dois lui signaler ma présence, la cycliste se met à rire à gorge déployée, il se retourne vers elle et lui dit « Vous auriez fait une bonne carrière dans la surveillance des gens. » Un matin, le chat me réveille à 7 h 13, la dernière admission à la piscine est à 7 h 30, j’enfourche mon vélo, je suis presque arrivée à la piscine quand le feu passe au rouge. Il n’y a personne, absolument personne, sauf une voiture de police en face de moi, j’attends histoire de vérifier que la police ne grille pas les feux de bon matin. Vert ! Je repars, me gare et à 7 h 24 je franchis le portique de la piscine. Et tous les jours d’avril, ne pas manquer de s’énerver contre les cyclistes. Parmi les mots que je professe le plus souvent, il y a : « Ah, c’est malin ça » et « Super » (le dire sur le ton le plus plat possible). Mise en situation : vous roulez sur la piste cyclable, vous voulez tourner à gauche, vous tendez votre bras gauche puis vous vous décalez sur la gauche et attendez que les voiture qui arrivent à votre perpendiculaire soient toutes passées. Ça y est, la voie est libre, vous vous apprêtez à vous lancer quand une cycliste (sur un vélo de location) vous double par la gauche, vous dites (plus pour vous que pour elle qui a déjà foncé sans se retourner) « Ah, c’est malin, ça ».
Train, hébergement, étapes, carte SNCF, avion, hôtel, Airbnb… en avril je suis un tour-operator pour moi-même.
Budget mensuel SNCF en vue des vacances d’été : immense.
Un soir d’avril, grand câlin de mon chat, après ça la vie peut s’arrêter. Un autre soir d’avril, j’ai besoin de deux choses : un bain bien chaud et faire un dessin.


En avril, comme les autres mois, le hic avec les restaus où l’on fait des déjeuners professionnels, c’est que ce qu’on y mange est délicieux mais que ce sont des restaurants pour anorexiques. Un dimanche d’avril j’explique que je vomis très rarement, tous les dix ans (je tiens un cahier de statistiques). Le mardi qui suit je vomis. En cas d’intoxication alimentaire : prendre un bain qu’on réchauffe progressivement. En avril, comme les autres mois (bis), parmi les choses que j’aime le plus au monde, le tintement des croquettes dans le bol quand mon chat est en train de les manger, alors je me dis « Ce chat mange » et je suis si heureuse.
Un jour du quatrième mois de l’année, je suis témoin de ce dialogue entre deux connaissances :
LUI (il raconte ses frasques de jeunesse) : Ce soir-là, j’étais à 4 grammes.
ELLE : T’étais où ?!
Un soir d’avril je suis gentiment invitée au théâtre par un ami. Une pièce de Beckett. À un moment, un des acteurs dit « J’entame mon dernier soliloque ». À peine a-t-il fini sa réplique que je m’apprête à applaudir, mais il faut se taper encore une bonne demi-heure de discours absurdes. Je suis méchante car malgré tous les moments où mon esprit a vagabondé, j’ai ri, j’ai été émue, il y avait tellement de poésie et les acteurs (cœur à Frédéric Leidgens et à Denis Lavant) étaient aussi magnifiques qu’excellents.

Ça y est, je parle comme mon grand-père. « Cette année, je fais pas de tomates », voilà ce que je dis à ma tante en parlant de mon balcon. Après avoir longtemps boudé les cures de sève de bouleau (rien à voir avec la sève de boulot), j’ai envie d’en faire une. Mais je commence par oublier la sève dans le frigo pendant plusieurs jours à tel point que je finis par me laisser un pense-bête sur un Post-it énorme. Et puis c’est parti, tous les matins mon demi-verre de ce jus de limace qui a un goût de kéfir. Faire cette cure me plaît tellement que j’en fais la propagande autour de moi.
En avril, c’est officiel, désormais je chausse du 38.
Je n’irai pas en vacances en Lozère cet été. En avril, je prends une autre décision qui pourrait bien changer le cours de ma vie : je vais faire ma déclaration d’impôts dès les premiers jours de l’ouverture du site et non à la dernière minute comme les années précédentes. Et le samedi qui suit, soit le 22 avril, à 8 h 20, ma déclaration est faite. Je pense que je suis à un tournant de ma vie, si ça continue comme ça je vais me faire tatouer un mot du genre « respire » ou « love » ou « carpe diem » sur l’intérieur du bras et ça en sera fini de moi (mais je serai déjà trop perdue pour que je m’en rende compte).
Affichage de rue, au premier coup d’oeil, j’ai lu « Contre le cantal » :

Commençons par le commencement. Je dois changer de canapé. Je passe un paquet de temps à en choisir un sur Internet, je fais même des captures d’écran que j’envoie à une amie pour avoir son avis. J’hésite entre plusieurs couleurs de tissus, pas de problème, je peux me faire livrer des échantillons de tissus. Je suis sur le point de cliquer sur Commander quand une petite voix me dit, « Prends les mesures ». Poum patatras, mon canapé ne rentre pas dans mon salon. Malgré ma tristesse totale, deux pieds de maras des bois plantés dans le rayon de soleil matinal.
Un samedi matin d’avril, sur le marché, discussion au sujet d’une salade italienne jaune mouchetée de violet. Elle est si belle qu’on se dit qu’on n’osera jamais la manger.

j’enfile mes nouvelles chaussures de randonnée et je pars marcher à 6h40.
Un début d’après-midi du mois d’avril je vais à la piscine. En sortant du bassin, j’ai très soif. Je m’arrête au supermarché pour acheter une petite bouteille d’eau (que je garderai lorsqu’elle sera vide pour mes futures pérégrinations urbaines), mais je n’ai pas pris ma carte bleue et nous sommes dimanche donc il n’y a personne à la caisse, je vais à la boulangerie d’à côté où je paie ma petite bouteille d’eau quatre fois son prix normal et pour cela faire, je casse ma belle pièce de 2 euros. Au moment où le boulanger me rend la monnaie, j’entends les premières notes des Feux de l’amour. Instantanément je revois ma grand-mère assise dans son fauteuil, les jambes en appui sur l’accoudoir, je repense à ces après-midis déprimants où j’ai cru que toute ma vie ressemblerait à ça, ce feuilleton nullard et cette musique pour aspirants suicidaires (façon Sylvia Plath ou Virginie Woolf) et le cafard le plus lourd qui soit s’abat sur moi, mais je ne me démonte pas, je dis au boulanger :
MOI : C’est Les Feux de l’amour, on est d’accord ?
LUI : J’en ai bien peur et ce qui m’inquiète c’est que c’est une playslist.
MOI (compatissante, mais condescendante dans mon for intérieur) : Ah…
Le boulanger dégaine son téléphone et vérifie la playslit, c’est une chanteuse américaine, dont je n’ai jamais entendu parler mais je fais genre que je la connais super bien, qui a remasterisé le générique des FDL.
Un week-end d’avril, ai passé l’appartement au peigne fin, fait de multiples allers-retours les bras chargés de sacs poubelles au recyclage des vêtements, aux ordures… Deux pantalons sont au purgatoire, c’est-à-dire que je ne sais pas encore si je les garde ou si je les donne. Ce week-end-là aussi, une idée me traverse, et si je profitais du week-end de trois jours du 14 juillet pour faire une petite randonnée itinérante, en Bretagne, par exemple. Por qué no ?
Je vois une fille dans la rue qui porte un tee-shirt avec un dauphin, il est écrit « Patriarcaca », ça pique ma curiosité, je vais sur Internet et je trouve ça :


Un jour d’avril je vois passer dans le couloir ma collègue S., j’abrège ma conversation en cours et la suis. Elle va dans le minuscule local où il y a l’imprimante, je m’enferme avec elle et on entame une longue discussion dans cet espèce de cagibi rempli de ramettes de papier de toutes les tailles pendant qu’on imprime. Un autre jour d’avril j’ouvre le frigo du bureau où je trouve un énorme lapin en chocolat. Il était en compétition à la cantine et c’est la stagiaire que tout le monde adore qui l’a gagné. Il fallait deviner son poids : 1,250 kg. Un autre jour encore, je relève le défi lancé par ma collègue : monter au 5e étage (qui en nombre de marches est un 10e étage) une fois par jour, je me prépare pour ma randonnée española.
Bien sûr, pas de mois d’avril sans sinusite. J’essaie le Respimer, ça me plaît beaucoup. Ce même jour je ne vois rien sur mon écran d’ordi sans mes lunettes, toutes les lettres ont l’air d’avoir Parkinson. Je dois acheter un produit en pharmacie, mais j’achète granion de ceci, granion de cela, pschiit pour ci et huile pour ça.
En avril, la saison de la chasse aux moustiques est officiellement ouverte. Ce même mois, le correcteur automatique du téléphone ne se relâche pas, j’écris « Putain de chiotte de bordel de crotte » et ça devient « Putain de chiot te de bordel de fritte ».
Un jour d’avril je prends l’avion dans un sens. Dans le bus qui me conduit à l’aéroport, une très jeune fille, qui doit faire plus jeune que son âge, se tient debout, collée à un homme, que je pense être son père. Mais elle appuie sa tête contre sa poitrine et finit par l’embrasser sur la bouche, il lui chuchote « Pas de bisous, il y a plein de monde. » Ensuite elle lui parle de ses devoirs sur table. J’ai tellement de mal à m’expliquer l’attirance que cet homme, qui doit friser les 40 ans, éprouve pour cette fille au visage d’enfant. À l’aéroport, X. ne sait plus où il a garé sa voiture, nous parcourons les allées pendant que des trombes d’eau se déversent sur nous, je cours derrière lui ma valise à roulettes à la main en évitant les flaques. Deux jours plus tard je reprends l’avion dans l’autre sens. X. m’a déposée à l’aéroport, mais j’ai été trop optimiste, il y a un monde fou au contrôle, je finis par demander aux gens de me laisser passer puis je cours jusqu’à la porte d’embarquement en tirant ma valise à roulettes qui s’envole. Dans l’avion, mon voisin me pose plein de questions indiscrètes « Vous habitez dans quel joli quartier de Paris ? » alors que je lis (Le Guide, le nouveau très bon roman de Peter Heller, la suite de La Rivière), je reste le nez collé à mon livre. Entre mes deux trajets en avion, je revois des amis, j’ouvre tous les compteurs : c’est-à-dire que je mange comme quatre, bois comme 1,5 (ce qui pour moi est énorme), marche, ris, je suis dans cette ville qui a été la mienne et qui ne l’est plus. Je suis un peu chez moi et à l’étranger à la fois.

Un autre jour d’avril, voici ce qui se passe : la veille j’ai revu la copine qui m’a initiée au rangement des vêtements dans l’armoire par couleur, nous commentons longuement ce système et nous félicitons d’avoir su instiller tant d’intelligence et de gaieté dans notre armoire, mais alors que je suis chez moi en train de préparer mes affaires pour le lendemain mes yeux se posent sur une chemise bleue au milieu des vêtements verts. J’ai honte.
Un samedi d’avril je nettoie le frigo, et c’est mon moment préféré de la journée. Je garde le congélateur pour le samedi suivant. Et le samedi qui suit, je goûte à la même joie, j’aime tout particulièrement quand de gros blocs de glace tombent d’un coup, j’ai vraiment la sensation d’être un pionnier qui défriche le Grand Ouest américain. J’aime aussi quand les gros blocs de glace sont en train de fondre dans l’évier et que je jette dessus le fond d’eau chaude que j’ai utilisée pour dégivrer.

Un jour d’avril j’écris ceci : Première vraie bonne nuit depuis longtemps. Début de sinusite. Et dans les replis du rideau de la chambre, le demi-cachet du chat contre les vers, celui-là même qu’il me semblait avoir réussi à lui faire avaler quelques jours plus tôt.
En avril comme les autres mois deux choses qui m’énervent : 1. Les gens qui relatent un événement sur les réseaux sociaux en commentant par « Conférence de X avec une certaine affluence ». 2. Les gens qui disent « l’enfant » pour parler de leur enfant. Quant aux gens qui postent des photos de leur enfant sur les RS, à part la guillotine je ne vois rien d’autre (guillotine avec une lame rouillée et mal aiguisée, bien entendu).
Je vais au cinéma voir un film bête et rigolo. La plupart des scènes se passent dans « mon » café, et je reconnais la porte bleue de l’immeuble de ma psy, digicode de la porte d’entrée : 29a10.
Tous les jours du mois d’avril : l’Espagne. 1. J’échange des SMS avec un camarade au sujet d’une ville du Pays basque espagnol dont la spécialité est la tapas, il appelle ça « les tartines », il me dit « Ils sont très tartines, ça vire presque à l’obsession, mais c’est un régal ». Je ne suis pas sûre que le mot « tartine » sonne bien à l’oreille des Basques pour parler de leurs légendaires pintxos. 2. Je rêve. Je suis dans « mon » café, Benjamin Biolay et son acolyte, un genre de faire-valoir, me dévisagent. BB plante ses yeux dans les miens, « il me harponne », voilà ce que je me dis dans mon rêve. Il est gros, gras et moche. Il vient me voir avec son acolyte, qui s’appelle Collin ou un prénom comme ça. Ils veulent me revoir, me tendent leurs cartes de visite mais il n’y a pas de numéro de téléphone, seulement, des coordonnées GPS. Je leur dis que je ne leur téléphonerai pas, je le dis même au serveur, pourtant, plus tard, je me retrouve chez eux – au fond de moi, j’ai peur mais je sais que je dois y aller, et tout va bien.

Ce sentiment d’attraction-répulsion est exactement le même que celui que je ressens pour ma randonnée vers l’Espagne que je prépare pour cet été. Je vais faire un bout de Saint-Jacques-de-Compostelle, en vérité je ne vais pas faire Saint-Jacques-de-Compostelle, je vais marcher vers l’Espagne. La nuance est de taille, car je vais marcher vers l’Espagne alors qu’une partie de mes aïeux ont marché vers la France. Et comme eux, je vais traverser la frontière, je vais monter un col (d’où le fait que je m’oblige à monter au 5e étage à pied en guise de préparation quotidienne), le redescendre et ce faisant changer de pays, de langue. Ça me met en joie autant que ça me terrorise. J’ai des images familiales incrustées, je m’imagine que les Espagnols sont des égorgeurs, qu’ils ligotent les gens, les tuent et les enterrent, qu’ils ont des dents longues et toujours un couteau caché dans le dos prêts à vous le planter. Mais je sais que rien de cela n’est vrai, pourtant une partie en moi y crois, n’a pas d’autre choix que d’y croire. Et un mot me vient « barbarie », l’Espagne, c’est la barbarie et je dis cela en présentant mes excuses aux Espagnols, à l’Espagne et à tous les amoureux de l’Espagne, mais c’est ce mot-là que l’Histoire a écrite dans mon histoire. Ainsi, comme dans mon rêve avec Benjamin Biolay, l’Espagne m’a harponnée, j’ai peur d’y aller et par moments, ça me met dans des états d’angoisses incontrôlables, et à d’autres, j’ai hâte d’y être car je sais que je vais m’y sentir chez moi. Je sais que je dois marcher vers l’Espagne.

4. Un soir, je me réjouis à la perspective de la soirée qui m’attend : un bon fromage, un bon livre, le chat, le silence. Tout commence bien. Et j’ai très envie d’écrire cela justement, la perspective de cette soirée. Pourtant, vers 21 heures, je lis mes mails. Justement j’en ai reçu un du Tribunal militaire espagnol, ils répondent à ma requête du 31 janvier 2022 et m’envoient les extraits des dossiers de mon arrière-grand-père et de son frère. J’y apprends ce qui leur a été reproché, je lis l’écriture de mon arrière-grand-père, toutes les actions « rouges » qu’il a menées, sa fuite en France, en Pologne, en Russie après la révolution de 1934, son travail d’interprète, son retour en Espagne en 1936, les gens qu’il a séquestrés (malmenés ? brutalisés ? tués ?), puis la fuite de nouveau en France, à Paris, au Portugal et la police portugaise qui l’a fait tomber. Je vois son écriture et sa signature, j’aime ses « A » majuscules.

Quand je lis la sentence, mon cœur sursaute et quand je lis qu’il a été exécuté, il sursaute encore. Je le savais déjà, mais je le redécouvre et cette fois c’est écrit noir sur blanc. Plus loin, je lis un officier dire qu’il a l’honneur d’annoncer que le dénommé Ageo Alvarez Cantora a été enterré dans la fosse commune réservée aux exécutés, tu parles d’un honneur.


5. Pour m’imprégner, je regarde une série espagnole. Ce n’est pas du grand cinéma, mais c’est en castellano et comme par hasard, ça raconte la révolution espagnole de 1934 et les années d’horreur qui ont suivi

Derniers jours d’avril. Oh là là, j’en ai marre de la cure de sève de boulot. Tous les matins je soupèse le carton pour estimer le nombre de jours où je vais encore devoir me farcir ce jus d’escargot.
How about a daily radio show a la Yid!?
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Merci pour vos billets d’humeur. Il est tard et je vais me coucher, j’espère ne pas être harponée 😅
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