Grâce à mon mal de dos je vais chez l’ostéo et je prends le métro, et comme j’ai reçu une bonne nouvelle et que je ne suis plus habituée au métro, je rate mon arrêt, donc je finis mon trajet en tram, que je ne prends jamais. Pendant le rendez-vous, je raconte tout cela à l’ostéo qui, lui, se déplace à moto.
Auteur : Virginie
Journal du confinement relâché – Semaine 8 – 6 décembre 2020
J’ai un karma gastro très léger puisque je n’ai jamais eu de gastro, en revanche j’ai un karma trajet-déplacement très très lourd (surtout, ne pas se déplacer avec moi). Peut-être que dans une vie antérieure, j’ai fait couler La Santa-Maria, crasher un Concorde sur un hôtel de Gonesse ou provoquer une collision de charrettes entre un tavernier gaulois et un centurion romain. En tout cas, j’expie.
Journal du confinement relâché – Semaine 7 – 29 novembre 2020
Je me promène sur la Coulée verte et me dis que les gens qui m’observent cachés derrière le carreau de leur cuisine doivent se dire « Tiens, y a la folle ! » parce que lorsque je marche je parle toute seule, j’agite les bras, les mains, je converse. Même derrière le masque, ça se voit.
Journal du presque confinement – Semaine 6 – 22 novembre
Sur les stats de mon blog, des individus vivant en Chine, à Madagascar, à Monaco, en Suisse, en Autriche, aux Pays-Bas, en Tunisie, au Maroc, au Bénin, en Espagne, en Belgique, au Malo… consultent mes écrits, mais qui peuvent-ils bien être ?
Journal du presque confinement – Semaine 5 – 15 novembre 2020
Le très beau livre que je lis, Les villes de papier de Dominique Fortier, m’inspire un jeu : Comment appelle-t-on un groupe de : faisans, d’étourneaux, flamants, de hiboux, d’alouettes, de papillons, de crabes, de phoques, de vipères, d’abeilles, de souris, de sangliers, de moustiques, de babouins, de lions ? Les réponses dimanche prochain.
Journal du presque confinement – Semaine 4 – 8 novembre 2020
C’est marrant comment les comédies regardées à deux ou à plusieurs nous font bien plus rire que lorsque nous les regardons tout seul.
Journal du couvre-finement – Semaine 3 – 1er novembre 2020
Je suis déçue, ce n’est pas un vrai confinement, c’est un « presque confinement », il y a autant de monde dans les rues que d’habitude...
Journal du couvre-feu – Semaine 2 – 25 octobre 2020
Je n’arrive pas à écrire ce que je voudrais, peut-être que je devrais faire comme dans Drunk et être en permanence à 0,5 grammes....
Journal du couvre-feu – Semaine 1 – 18 octobre 2020
Cinéma à la séance de 18 heures : extraordinaire Drunk, un film sans morale, comme je les aime. À la sortie il est 20 h 40, je me souviens tout d’un coup que nous sommes sous le joug de ce couvre-feu imbécile et liberticide, mon moral flanche.
« Le Mur invisible » de Marlen Haushofer
J’étais à côté et entendais tout ce qu’ils se racontaient. Je me mis carrément à écouter tout ce qu’ils se racontaient : « Oh, ce livre ! Qu’est-ce que je l’ai aimé ! Je l’ai offert à des dizaines de personnes ! » « Oui, il est absolument magnifique. » Je jetais un coup d’œil discret vers eux, la dame attrapait un exemplaire du Mur invisible, qu’elle allait offrir une fois de plus. Après quelques minutes à continuer de faire semblant de chercher un ouvrage, je prenais à mon tour un Mur invisible.