Le soir méditation en pleine conscience, à moins que ça ne s’écrive « plaine conscience », car moi je n’ai fait que penser aux fleurs de mon balcon.
Catégorie : Société
Journal du couvre-finement – 18 avril 2021
Mendoza, Manchego, la vendeuse du magasin bio ne parvient pas à mémoriser mon nom. Je lui suggère de penser à un chat « Man-chat-do ».
Journal du couvre-finement – 11 avril 2021
Il fait chaud, je dis à mon chéri que nous pourrions nous acheter des glaces et en manger par un temps pareil, il me répond que c’est une très bonne idée sauf que je n’aime pas les glaces, lui non plus d’ailleurs.
Journal du couvre-finement – Mars 2021
Dans l’immeuble d’en face, le balcon de deux vieilles dames qui sont absolument imbuvables est garni de géraniums rouges – y aurait-il un lien de cause à effet entre les deux éléments ?
Journal du couvre-finement – Janvier & février 2021
Mon compagnon et moi sommes allongés sur le lit, le gong de la sieste musicale de la Maison de la poésie vient de retentir, il me dit alors « Ils sont forts quand même » et j’entends « Tu sens fort quand même ».
Bonne année 2021
Je lui explique ce que je cherche sans employer le mot « marguerite » car je ne sais pas que ça s’appelle une marguerite, alors je dis « panier à légumes ». Il me montre une passoire. « Non, non, c’est petit » (et avec les mains je fais un petit cercle) « et ça s’ouvre » (et avec les mains j’agrandis mon cercle). Il me montre, un panier à courses, « non, non, c’est tout petit et ça s’ouvre » (encore les cercles avec les mains)...
Journal du couvre-finement – Semaine 10 – 20 décembre 2020
La vie est pleine de surprises : ce soir nous regardons E.T.
Journal du confinement relâché – Semaine 9 – 13 décembre 2020
Grâce à mon mal de dos je vais chez l’ostéo et je prends le métro, et comme j’ai reçu une bonne nouvelle et que je ne suis plus habituée au métro, je rate mon arrêt, donc je finis mon trajet en tram, que je ne prends jamais. Pendant le rendez-vous, je raconte tout cela à l’ostéo qui, lui, se déplace à moto.
Journal du confinement relâché – Semaine 7 – 29 novembre 2020
Je me promène sur la Coulée verte et me dis que les gens qui m’observent cachés derrière le carreau de leur cuisine doivent se dire « Tiens, y a la folle ! » parce que lorsque je marche je parle toute seule, j’agite les bras, les mains, je converse. Même derrière le masque, ça se voit.
Journal du couvre-finement – Semaine 3 – 1er novembre 2020
Je suis déçue, ce n’est pas un vrai confinement, c’est un « presque confinement », il y a autant de monde dans les rues que d’habitude...