Des nombreuses heures livrées à moi-même durant mon enfance, je retiens les centaines de livres que j’ai lus. Un village perdu, deux enfants – mon frère et moi –, une poignée d’adultes : les conditions idéales pour mourir d’ennui. Oui, mais l’ennui se révèle être un formidable allié, celui qui nous permet de stimuler notre imagination, de nous découvrir des passions. La mienne s’appelle littérature.
La littérature est une défense contre les offenses faites par la vie, Javier Cercas, dans Le Monde.
« Les livres qui racontent des histoires » m’ont tellement fascinée, que j’en ai fait mon métier. D’abord, quinze ans dans l’industrie du livre – oui, c’est comme ça qu’on l’appelle, et non, le livre ce n’est pas qu’un univers romantique. Puis dans le conseil éditorial, la lecture, la conception-rédaction. L’alliance de l’écriture à la lecture. Entre les deux, de multiples facettes de ma personne : une expatriation à Londres, un Exécutive MBA, des voyages, du salariat et de l’entrepreneuriat, un réseau féminin, de la danse et du chant (classique), de la marche… et « Les éditions de Virginie ».
Virginie s’appelle Virginie Manchado. Oui, il y a bien un « n » après le premier « a ». Et non, ce n’est pas d’origine portugaise.
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